TY - JOUR AU - Fouquet, Annie PY - 2021/01/06 Y2 - 2024/03/28 TI - Pourquoi valoriser le travail domestique ? JF - Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales JA - CREV VL - IS - SE - Sociologie et statistique DO - 10.52983/crev.vi0.33 UR - https://revue-cambouis.org/index.php/cambouis/article/view/33 SP - AB - <div class="content-node paragraph" data-id="paragraph_1"><div class="content"><div class="content-node text" data-id="text_1"><div class="content">En septembre 1981, <em><span class="annotation emphasis" data-id="emphasis_1">Économie et statistique</span></em> publie un article, intitulé «&nbsp;Peut-on mesurer le travail domestique&nbsp;?&nbsp;» (Chadeau et Fouquet, 1981), qui donne une estimation du travail domestique accompli par les Français pendant une année&nbsp;: 48 milliards d’heures représentant entre 411 et 986 milliards de francs 1975, soit entre 32 et 77&nbsp;% du Produit Intérieur Brut (PIB) marchand. Ce papier décrit la genèse de cette étude (pourquoi elle a été réalisée à cette date par l’Insee, parties I, II, III) et propose une réflexion sur sa portée (IV), éclairant par-là certains rapports entre économie et sociologie (V). Le travail domestique est un objet qui peut être traité par plusieurs disciplines des sciences humaines. Si l’évaluation monétaire faite par l’Insee a contribué à le faire basculer du côté de l’économie, c’est en réponse à une «&nbsp;demande sociale&nbsp;» venue d’horizons contradictoires, convergeant paradoxalement sur la «&nbsp;reconnaissance de la valeur&nbsp;» du travail domestique.</div></div></div></div> ER -