Réflexions sur la portée sociologique des diverses phases du travail statistique
DOI
https://doi.org/10.52983/crev.vi0.67Résumé
Les liens entre l’Insee et la recherche économique sont explicités et institutionnalisés depuis longtemps, en particulier au sein de l’Unité de Recherche de cet Institut, largement centrée sur des recherches économétriques. En revanche, l’apport de l’Insee à la recherche sociologique est plus rarement décrit, et encore moins revendiqué, dans la mesure où la plupart des enquêtes de l’Insee sont conçues à des fins d’éclairage de la gestion économique ou administrative, ou en vue des travaux de prévision utilisant les modèles de la comptabilité nationale, et non explicitement dans le cadre de recherches sociologiques. Pourtant, ces enquêtes et recensements ne constituent pas seulement une mine irremplaçable de données chiffrées pour les chercheurs, mais leur conception, leur préparation, leur réalisation, leur exploitation et l’analyse de leurs résultats sont autant d’occasions de poser, et souvent de résoudre, des problèmes sociologiques sur lesquels les « praticiens chercheurs » de l’Insee ont accumulé une expérience très grande : les difficultés rencontrées sont bien sûr « techniques », mais leur traitement implique une réflexion théorique que l’on voudrait suggérer ici très brièvement, en décrivant les six étapes qui découpent, en partie arbitrairement, les différentes phases d’une opération statistique.
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